Des centaines de produits à prix cassés
Il faut s'attendre à une offensive publicitaire importante de la part de la grande distribution ces prochains jours ! Plutôt qu'un « panier anti-inflation » contenant des produits communs, plusieurs d'entre elles ont lancé leurs offres à prix cassés pour permettre aux consommateurs de réaliser des économies dans un contexte fortement inflationniste. Chez Carrefour, c'est une centaine d'aliments et autant de produits du quotidien (couches, lessives…) qui vont bénéficier d'un coup de pouce.
D'après Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, cela représente un effort de plusieurs dizaines de millions d'euros, l'opération devant durer jusqu'au 15 juin. Bruno Le Maire « a décidé de laisser à chacun la liberté de définir les opérations de son choix », explique le dirigeant dans le Journal du Dimanche. Il prévoit un niveau d'inflation alimentaire à deux chiffres « jusqu'à cet été ».
D'après Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, cela représente un effort de plusieurs dizaines de millions d'euros, l'opération devant durer jusqu'au 15 juin. Bruno Le Maire « a décidé de laisser à chacun la liberté de définir les opérations de son choix », explique le dirigeant dans le Journal du Dimanche. Il prévoit un niveau d'inflation alimentaire à deux chiffres « jusqu'à cet été ».
La lutte anti-inflation en ordre dispersé
De son côté, Intermarché a dévoilé 500 références à prix bas, dont trente produits frais (fruits, légumes, poisson) et le reste composé de ses propres marques. Monoprix va maintenir son opération « petits prix » sur 300 références, et à cela va s'ajouter une centaine de produits à « prix contrôlés ». Système U avait lancé bien avant son propre « panier » de 500 produits à prix coûtant « pour une durée indéterminée ».
Chaque enseigne a donc la liberté de faire comme elle l'entend pour aider les Français à limiter les pertes de pouvoir d'achat. Les négociations annuelles entre distributeurs et industriels ont abouti à une augmentation de 10% en moyenne sur les prix, qui va s'ajouter aux 12,5% d'inflation sur les produits alimentaires relevés l'an dernier par l'Insee.
Chaque enseigne a donc la liberté de faire comme elle l'entend pour aider les Français à limiter les pertes de pouvoir d'achat. Les négociations annuelles entre distributeurs et industriels ont abouti à une augmentation de 10% en moyenne sur les prix, qui va s'ajouter aux 12,5% d'inflation sur les produits alimentaires relevés l'an dernier par l'Insee.
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